Situation épidémiologique mondiale

Méthode

Distribution géographique des cas de rage de l'Homme

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recense annuellement environ 60 000 décès associés à la rage dans le monde dont 95% sont notifiés en Afrique et en Asie. Le nombre de cas rapporté à la population du pays est plus élevé dans certains pays d'Afrique et d'Asie, comme le montre la figure ci-dessous. Considérant le faible maillage sanitaire dans de nombreux pays du monde, ces taux de mortalité sont probablement sous-estimés.

Distribution des taux de mortalité causé par la rage pour 100 000 personnes/année (2017)Informations[1]

Méthode

Risque de rage humaine et populations animales réservoirs

Plus de 99% des cas de rage de l'Homme sont d'origine canine. Le risque de rage humaine est donc plus élevé dans les zones où un réservoir canin du virus persiste par rapport aux zones où le réservoir est uniquement sauvage.

D'après l'OMS, comme le montre la figure ci-dessous, le risque de rage humaine est présent partout à l'exception de quelques pays et zones insulaires, à l'instar du Japon et de la Nouvelle-Zélande. Ces niveaux de risque sont établis en prenant en compte que le risque de rage canine, et donc de transmission à l'Homme, est plus élevé que le risque de rage sylvatique.

L'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine sont des régions où le virus rabique persiste chez les carnivores domestiques, en particulier les populations de chiens errants. Des réservoirs sauvages y persistent souvent simultanément (exemples : populations de chacals en Afrique du sud et de chauves-souris vampire en Amérique du sud).

En Europe de l'Ouest, la présence exclusive de « Lyssavirus » chez les chiroptères confère à la région un risque de rage humaine « faible », selon l'OMS. En revanche, l'OMSA[2] ne prend en compte que les virus rabique pour déterminer si le territoire est indemne ou non.

Distribution géographique des populations animales réservoirs du virus rabique selon le risque de rage humaine selon l'OMSInformations[3]